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Tuesday, June 22, 2021

A quand des institutions 2.0 pour en finir avec l’abstention?

 

Le constat

Taux abstention record 2021 !

Ce week-end nous avons assisté à une élection avec une abstention record, près de ⅔ des français ne se sont pas déplacés pour aller voter. C’est malheureusement une situation que nous revivons d’année en année.



Nous devons identifier tout d’abord l’origine du problème.

Premièrement, il faut bien le dire, nous n’avons pas eu énormément d'informations sur le sujet alors même que nous avons vu un flot de publicité sur le COVID.

De plus, même si nous connaissons les grandes lignes de ses élections, elles ne suscitent pas chez nous plus d’intérêts. Pris par le quotidien, nous avons du mal à cerner l’enjeu de ces élections et avons vite fait d’oublier.

Ensuite, le sentiment d’inutilité et de ne pas être entendu domine. Ainsi naît la résignation et on s’éloigne progressivement des urnes : “A quoi bon ?...”

Alors que faire ?




Des institutions qui nécessitent d’être modernisées


Nous devons le reconnaître, les institutions actuelles ont fait leurs preuves, elles sont stables avec des règlements et des lois qui permettent de garantir un bon fonctionnement. Par contre, on constate un éloignement des citoyens de la vie politique avec un sentiment d'abandon et d'inutilité. Cela se traduit par une abstention conséquente lors des élections et par conséquent cela menace notre démocratie.

Comment faire pour que les citoyens s'impliquent plus dans la vie institutionnelle de notre pays ?


Etre informé

La première étape pour réveiller notre démocratie consiste à être informé. Nous recevons actuellement des papiers avec le programme des candidats. Des papiers !!! A l’heure du numérique, c’est une aberration !

Il faudrait être notifié sur nos portables avec un résumé des enjeux et la possibilité de s’informer plus en détail. Le programme des candidats devrait être également consultable sur Internet. Il semble également évident que l’on devrait pouvoir disposer d’un bilan clair des actions réalisées ! Par exemple dans nos régions… Cela semble utopique mais avoir une synthèse de cela, nous permettrait de nous forger une opinion plus précise et également d’être informé.

D’ailleurs, comment être informé de ce qui se passe et qui va se passer ? Je vais dire un gros mot mais pourquoi nous n’utiliserions pas les réseaux sociaux ? Un compte Twitter !?!!





Vous allez me dire qu’il existe déjà des comptes Twitter pour le conseil départemental et pour d’autres institutions. Oui, mais ce n’est pas suffisant. Il faut que l’on puisse suivre réellement ce qui se passe, ce qui est voté ! Il faut que l’outil démocratique soit intégré à nos institutions.



Participer en temps réels à la vie démocratique

Actuellement, on peut “Consulter un rapport word sur le site de sa mairie au sujet du dernier conseil”. C’est souvent ce que l’on trouve dans les petites communes. C’est bien mais cela correspond à une époque qui à mon avis est révolue.

Une première idée serait d’assister en live aux différentes réunions. Par exemple, on pourrait voir en temps réels les textes et les votes aussi bien pour sa mairie, que pour le département ou sa région au travers d’un outil disponible pour chaque structure de nos institutions. C’est ambitieux mais c’est faisable ! 

On pourrait imaginer aussi connaître la position de son député sur un texte de loi.

Bien évidemment, le risque de ce genre d’outil serait certainement la surinformation mais des solutions techniques sont possibles.


Interagir avec les institutions

Un député devrait pouvoir connaître la position de ses concitoyens. On peut imaginer que cela apparaissent simplement dans l’interface d'un outil avec la possibilité d'interpeller le député sur un sujet. Il faut pouvoir interagir avec les citoyens et surtout il faut des débats ! 

On pourrait même imaginer que les votes des citoyens comptent dans une certaine mesure.


Une plateforme institutionnelle pour les débats

Le gouvernement souhaite avoir un avis. Plutôt qu’un référendum, procédé long à mettre en place, on pourrait imaginer une plateforme pour débattre et entendre les opinions de chacun. Certes, il faudra penser ces outils pour qu'ils soient lisibles et utilisables car si 20 millions de personnes donnent leurs avis, cela risque d’être compliqué. Mais enfin ! On arrive bien à le faire avec les réseaux sociaux, alors osons !

L'outil RIC avait été proposé, il faudrait peut être l'évaluer de manière objective.




Le vote numérique

Pourquoi ne pourrions-nous pas voter à partir de nos téléphones ? Certes il y a des questions de sécurité mais nous arrivons bien à protéger l’accès à nos comptes bancaires alors pourquoi ne pourrait-on pas sécuriser aussi notre bulletin de votes ? Il faut se lancer, innover.


Un député de l’internet


Nous avons des députés mais il en manque un ! Un député pour Internet car il s'agit d'un lieu à part entière. Un exemple récent ; une personnalité politique souhaitait enlever l’anonymat sur les réseaux sociaux. On lui a rétorqué que cela mettait en danger les personnes harcelées car les assaillants connaissaient alors l’identité de celles-ci. Seul une personne qui utilise et pratique les réseaux sociaux peut effectivement se rendre compte de ce genre de problématique. Il faudrait pour cela, un ou plusieurs représentants des internautes !



Conclusion


Nos institutions ont à mon avis besoin d’un coup de jeune, c’est faisable. Cependant, la mise en place de tels outils ne sera pas simple et mettra un certain temps avant d’être opérationnel. Le fait d’impliquer tous les citoyens dans nos institutions fera émerger des nouvelles idées et réduira considérablement l’abstention ainsi que le vote blanc. On cessera alors les débats “stupides” qui reviennent encore et encore à chaque élection. On aura enfin une démarche plus constructive. 



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